Test des Hoka Clifton 9

J’ai couru plusieurs semi marathon avec les Mach 5 de la marque Hoka (voir mon test complet ici) donc il était assez naturel que je m’oriente vers la même marque pour la prépa du marathon de Paris et pour la course elle même.

Entre la Bondi 8 et la Clifton 9, mon cœur balançait mais après mures réflexions, ce sont vers les Clifton 9 que je me suis dirigé… Mais pourquoi ?

2 principales raisons :
– les Bondi 8 sont plutôt lourdes, j’avais peur que mes jambes aient du mal avec le poids durant prépa (notamment sur les sorties longues)…
– les Clifton 9 sont un peu plus réactives et je m’étais dit qu’un marathon visé en 3h45 justifiait de prendre des chaussures un peu plus réactives, peut être au détriment d’un plus grand confort, mais ça que c’était acceptable.

Je pense que le choix a été payant. J’aurai certainement eu beaucoup de mal avec le poids des Bondi 8, d’autant que je ne suis pas un coureur lourd donc elles auraient été probablement overkill.

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Les premiers tests

Mes premières sorties ont été incroyables (type footing, ou tempo run) !

L’amorti de ces chaussures est réel et le confort est bien là. Pour autant, quelque chose me gène mais je ne sais pas dire quoi… en tout cas pas encore.

Avec ces Clifton, j’enchaine les sorties longues et j’alterne sur les footings entre celles-ci et la fin de mes KS900 de chez Kiprun (voir mon test complet ici). Bizarrement, quand je reviens sur les Kiprun tout va bien et quand je sors les Clifton, quelque chose me dérange encore…

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Cependant, je suis très bien dedans et l’amorti (notamment sur les descentes) est un vrai gain comparé aux KS900.

De plus, nous avons eu une grosse semaine de froid dans le Nord où les routes étaient restées enneigées et il y a un petit truc en plus sur ces Hoka… ce sont ces sortes de crampons (attention, ce ne sont pas des chaussures de trail). La tenue sur route ou chemins enneigés est parfaite ! Je me sens safe alors que la neige avait envahi tout mon terrain de jeu.

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Et puis un jour, j’ai trouvé ce qui n’allait pas ! C’est le laçage.

J’ai beaucoup de mal à trouver le bon laçage avec ces Hoka, ce qui n’est nullement le cas sur les Mach 5 ou même sur mes Kiprun… Soit je serre trop, soit je ne sers pas assez et la cheville bouge beaucoup trop.

A force de tester, d’essayer, de m’arrêter pendant mes runs pour re lacer … j’arrive enfin à trouver le « bon » laçage. Bah dit, ça m’a pris sacrément du temps pour un truc aussi simple que lacer ses chaussures. Mais bref, le marathon arrive à grand pas… Il étaient temps que je trouve le bon move pour lacer cette fichue paire de chaussures ^_^ Surtout que j’ai fait 2 grosses sorties : une de 26km et une de 28km (je n’ai pas réussi à faire celle de 31, je me suis blessé entre temps :'( )

Et le marathon dans tout ça ?

Et bien il est passé…! Et je n’ai pas craqué à cause de mes chaussures mais probablement parce que je n’ai pas pratiqué assez de renfo durant ma prépa.

Les chaussures ont largement amorti le choc de ces 42.195km de bitume de ce magnifique marathon de Paris.
J’avais vraiment pris bien soin de lacer correctement (cf au dessus ^_^), de ce point de vue : rien à dire. Amorti et relance, clairement je les ai ressenti sur le parcours.

Bon, passons maintenant au côté moins cool.
Avant le marathon, j’avais avalé pas mal de kil’, notamment sur 2 sorties : aucun soucis au niveau des pieds.

Mais à la fin du marathon, plusieurs « gros » problèmes sont apparus. J’imagine que nous avons tous ce genre de soucis après 42 bornes, mais je me suis retrouvé avec des ampoules énormes (1 sur mes 2 gros orteils, 1 sous l’ongle de celui d’à coté et plusieurs petites sur presque tous les autres) et j’ai également saigner sous les ongles des gros orteils. J’en ai d’ailleurs toujours les traces, quasi 6 mois plus tard (et je pense que j’aurai ces traces encore pendant 1 an lol).

C’est quand même vraiment bizarre, parce que je ne suis ni serré dans ces Clifton, ni trop large… la taille est nickel et j’avais bien pris soin de prendre 1/2 pointure en plus car le pied « gonfle » durant un effort prolongé…

Et après le marathon ?

A l’heure où j’écris ces lignes, mes chaussures ont 730km et je ne vois pratiquement aucune trace d’usure sous la chaussure, sur le mesh ou au ressenti sur l’amorti (toujours important de « tester » sur des descentes). Et c’est un gros point positif comparé aux Mach 5 qui s’usent très vite.

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Et pourquoi je parle de l’usure : déjà parce qu’une paire de chaussure de running, c’est un investissement… c’est, sûrement après les dossards, LE premier poste de dépense du runner.

Mais j’en parle également parce que ces chaussures m’ont servi durant mes vacances à faire des mini trails. Cailloux, lit de rivière asséché, chemin de GR, gravier… je ne suis tombé qu’une seule fois après une 10aine de trails et c’est parce que j’ai regardé ma montre pour voir où était la prochaine intersection. Mon pied s’est posé légèrement à côté du chemin, dans une descente, et mes muscles n’étaient pas prêts : et donc boom… c’est la seule chute alors que certains chemins étaient … chaotiques !

En tout cas, je pense que ça va partir sur encore 500 bons kilomètres minimum vu l’état quasi parfait de ces chaussures ! Rentable, du coup !

  • Prix : 150€
  • Poids : 220g en moyenne (pour une taille 43)
  • Durabilité : Facilement utilisable jusqu’à 800/900km
  • Amorti : La ouvelle mousse CMEVA et encore plus amortie, un plaisir sur longue distance
  • Relance : Pour une chaussure ultra amortie, la relance est vraiment bonne
  • Drop : 5mm, classique chez Hoka
  • Le petit + : Comme souvent chez Hoka, les couleurs permettent toutes les fantaisies !
  • Note : /5
  • Lien : I-Run | Ekosport

Test des Shokz OpenRun Pro

Longtemps j’ai eu le casque OpenRun de Shokz, qui m’a accompagné autant sur mes prépas que sur mon marathon. J’aimais beaucoup son poids plume, le fait de pouvoir entendre mon environnement, la qualité (relative) du son mais surtout sa tenue sur le crâne !

Mais ça, c’était avant…

Attaquons-nous, aujourd’hui, à exposer les points forts et les points de progrès de ce casque à conduction osseuse de Shokz, l’OpenRun Pro qui promet un son de grande qualité ! Verdict ?

C’est quoi, un casque à conduction osseuse ?

Tout est dans le nom :)

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Le principe est d’utiliser les os (du crâne, dans notre cas) pour propager les vibrations générées par la musique, le podcast, … bref, par le son qui est généré par le casque pour qu’ils soient reçus dans vos oreilles mais … sans passer par les oreilles. Clair jusque là ? Ok, mais pourquoi faire ça ? Tout simplement pour éviter d’avoir DANS les oreilles, des écouteurs intra-auriculaire ! Nous restons donc totalement à l’écoute de l’environnement qui nous entoure (voitures, vélos, chiens, …). C’est ce qui fait l’énorme différence avec les intras’ !

 

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Le porter, le ressenti, le contenu :

Nous sommes ici sur la version « pro » du casque de Shokz. À contrario de la version « classique », le Pro est très légèrement plus lourd mais pour avoir longtemps porté les 2, je ne ressens AUCUNE différence !

Il est nickel à porter et comme la version classique, on l’oublie totalement ! Aucune gène, aucune trace rouge/frottement et surtout, il tient vraiment bien sur les oreilles de part sa conception. Le plastique est très agréable à porter.

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Là encore, contrairement à son petit frère l’OpenRun, l’OpenRun Pro est livré avec une pochette en dur thermoformée (l’autre est vendu avec un joli sachet gris… C’est bien, mais niveau transport, ce n’est pas du tout secure).

Le casque se positionne dans les encoches, permettant ainsi une tenue parfaite et fini les risques de casse lors du transport.

Le câble, là encore propriétaire comme l’OpenRun, se cale sous le bout d’élastique sur l’autre partie de la boite.

L’autonomie est vraiment cool, pour le moment je le recharge en moyenne 2 fois moins que l’OpenRun… je ne compte pas faire d’ultra demain matin, mais c’est toujours un geste pour la planète que d’éviter de passer son temps à recharger son casque !

Les boutons de commande :

Niveau utilisation, on retrouve sur « l’oreillette » de gauche un bouton pour pause/stop/reprendre la lecture.

Nous avons 2 boutons + et sur « la partie tempe » qui permettent, bien sûr, d’augmenter ou de baisser le volume mais également d’arrêter/démarrer le casque (bouton + pressé assez longtemps) ainsi que de l’appairer à son téléphone si on laisse encore plus longtemps le bouton appuyé. L’appariement, d’ailleurs, est d’une simplicité déconcertante !

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En résumé :

Ce casque est l’aboutissement d’années de recherches et autres prototypes d’un casque à conduction osseuse ! Le son est vraiment agréable, meilleure encore qu’il ne l’était sur son petit frère. Petit bémol, comme l’OpenRun, si l’environnement est vraiment bruyant (cri du public, camion qui roule à côté, etc), le son deviendra inaudible…

L’autonomie est super bonne, pas de débat sur marathon : il tiendra largement !

Idem pour la tenue sur les oreilles, là encore c’est au top.. Bref : c’est du grand oui ++ !

  • Prix : 189€
  • Poids : 29g
  • Résistance : IP55 (protection complète contre la poussière & protégé contre les jets d’eau directs et la sueur)
  • Autonomie : 10h
  • Recharge : Comptez environ 1h/1h30, à recharger avec le câble propriétaire
  • Qualité du son : Vraiment bonne pour une conduction osseuse, moins bonne qu’un casque intra :)
  • Le petit + : Très clairement le coffret de transport thermoformé !
  • Note : /5
  • Lien : I-Run | Decathlon | Amazon

 

Test du preworkout Runfinity

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C’est un test un peu différent que je vous propose aujourd’hui car ce n’est pas d’un matériel au sens premier du terme dont je vais vous parler… Mais de nutrition.
Et plus spécifiquement d’un preworkout… Et pas n’importe lequel produit, mais de Runfinity !

Charles, le patron de la boîte, a passé pas mal de temps à échanger avec la commu pour trouver LE produit des runners. Et ça, et bah ça compte beaucoup.

Alors déjà, qu’est ce qu’un preworkout ?

C’est un complément alimentaire sous forme de poudre, destiné à être consommé AVANT une séance de sport (d’où le terme « pre »). Il va apporter quelques éléments essentiels comme des vitamines (B, C, D, E et K), des acides aminés (BCAA) ou encore des glucides. Mais pas que !

Il va également fournir, par dose microencapsulée, de la caféine (« Newcaff ») qui nous permettra de rester bien focus sur notre séance ou notre course et qui évite le coup de mou (ou « crash ») que peut provoquer, par exemple, le café d’avant sortie.

Dernier élément important à noter dans sa composition : il contient des beta-alanine qui a pour objectif de « tamponner » un peu le lactique.

Maintenant, rentrons dans le dur :

« Un preworkout » me direz vous ? « Mais je ne suis pas un souleveur de fonte  ».

Et vous avez raison (enfin, pas si vous soulevez de la fonte, mais là n’est pas le débat). Les preworkouts ont plutôt cette image associée à la musculation. Mais pas Runfinity ! Il a été conçu PAR les runners et POUR les runners ! Que ce soit pour des efforts d’endurance (marathon, trail) ou des séances compliquées (VMA sur 400m, ou encore du seuil) voir même, quand on n’a pas trop la forme et qu’on doit enquiller une séance, un petit coup de Runfinity pour se donner du pep’s : tout ça, c’est du tout bon !

Ouais, mais moi dans tout ça ?

Car oui, c’est bien du test qu’il faut parler… tout le reste, c’était pour l’intro !

J’ai eu la chance d’utiliser Runfinity (oui, j’ai été dans les premiers acheteurs parce que j’avais vraiment la foi dans ce produit). Je l’ai testé sur plusieurs types de conditions :

– sur plusieurs séances de VMA
– sur le semi-marathon de Lille
– sur mon premier marathon à Paris
– sur une sortie longue où j’avais assez peu dormi la veille et où je ne me sentais vraiment pas en forme

J’ai été bluffé par 2 choses :

1/ Le niveau de focus que j’avais sur les séances ou sur les 20 premiers kilomètres du marathon
2/ L’énergie réelle que j’ai senti sur les séances ou sur les courses

Clairement, ce n’est pas psychologique !

Y’a un effet de « picotement » que j’ai ressenti au niveau des mâchoires (provoqué par la beta-alanine)… j’avais ENVIE d’envoyer !

Le seul petit truc sur lequel je n’ai pas été conquis, immédiatement, c’est le gout. Attention, ce n’est pas mauvais hein, au contraire !! Y’a un petit arrière gout de fruits des bois vraiment agréable. Et puis au bout de 3/4 utilisations, on trouve ça plutôt sympa :)

Idem pour la récupération, je pense que la présence d’acides aminés dans la composition a beaucoup joué dans ma récupération musculaire après les séances ou les courses. Difficile de juger le avec/sans étant donné que chaque course est différente… mais j’ai déjà terminé bien plus mal un semi-marathon sans Runfinity que le marathon avec ! Je suis convaincu par l’utilité du produit également sur la partie récup’.

C’est pas un peu des anti-écolo ?

Runfinity est un produit français (cocorico), fabriqué en France (double cocorico), créé à l’origine par un passionné de running mais qui a aussi un gros background dans la nutrition. Que vous faut-il de plus pour dire que ce produit Made-in-France est écolo ?

Les clients, ils en pensent quoi ?

A l’heure où j’écris ces lignes, les avis clients semblent sans appels !

Sur Amazon, où le produit est également vendu, 4,3/5 pour 52 évaluations… et sur le site officiel, on est sur le même trend pour plus de 60 avis client…

« On peut berner 1 fois 1000 personnes… mais on ne peut pas berner 1000 fois 1000 personnes… non c’est pas ça » (si t’as la réf, tu es dans le gratin des cinéphiles ^_^). Voilà, le client a parlé : Runfinity, c’est validé !

PETITE MISE A JOUR !
Niveau prix, Charles a beaucoup travaillé pour apporter un produit de qualité à un prix ultra compact !
Dorénavant, le prix est dégressif en fonction du nombre de pot que l’on achète :

1 pot => 39,90
2 pots => 37,90 (5% de réduction)
3 ou 4 pots => 34,90 (7% de réduction)
5 pots ou + => 29,90 (25% de réduction !)

Clairement, ça vaut le coup en période de prépa semi ou marathon !

  • Prix : 39,90€
  • Goût : /5
  • Efficacité : /5
  • Note globale : /5
  • Le petit + : la gentillesse et l’accessibilité de Charles, le patron de l’entreprise
  • Lien : Runfinity | Amazon

Test des Hoka Mach 5

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C’est une première pour moi chez cette marque Française (mais passée sous pavillon américain en 2013) ! Mais cette paire me fait de l’œil depuis plusieurs mois déjà… en gros depuis que je me suis inscrit au marathon de Paris (pour rappel en avril 2024).

Pourquoi ? Parce que je cherchai quand même des chaussures assez confortables, sans plaque carbone, mais qui pourraient-être compétitives sur cette distance (je vais quand même essayer le sub 4h, hein).

Donc, comme il s’avère que c’était les soldes et bien… et bien go quoi ! Pour remplacer mes vieilles KSLight, il fallait taper dans du lourd. Et voici donc les Mach 5 de Hoka !

Dans du lourd, mais c’est une image… Parce qu’elle fait plutôt partie des poids légers avec ses 230g à la pesée (en taille 44).

L’ajout d’une languette haute derrière permet de protéger le tendon d’Achille mais bien sûr alourdi très légèrement le poids de cette Mach 5. Ça reste un joli plus, je ne m’en plains pas ^_^

Je parle de ça après plus d’un mois d’utilisation, environ 90km au compteur sur sol dur et sur terrain (gravier / terre), sur sol sec et mouillé, ou même en forêt sur sol boueux et terreux. Bref, un beau panel de type de sol qui m’a permis de bien valider certains points importants dont je vais maintenant parler.

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Passons à ce qui nous chauffe le plus : les sorties !

J’ai tenté mes premières sorties typées fractionné tranquilles (des 3 ou 4 x 1000m à allure 10km chill, pour voir) et j’ai tout de suite ressenti le moelleux de ces chaussures. On est excessivement bien dedans, elle est parfaitement ajustée et suffisamment souple pour marcher correctement (pas comme des plaques carbones, toi même tu sais).

Le confort se ressent d’avantage sur terrain vallonné, notamment sur sol dur … quand les descentes arrivent et que tu gagnes en vitesse, le choc au sol est tel qu’avec un amorti moyen, tes genoux vont prendre très très cher. Et bien là, c’est du petit chausson qu’on a aux pieds !

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Confortable… oui, c’est clair. MAIS PAS QUE !

En effet, j’ai ressenti l’efficacité du retour d’énergie dès les premiers mètres de mes fractions. Atteindre une vitesse autour de 4:55 / 5:00 sans forcer, c’est d’une simplicité déconcertante. Je dirai même que j’ai assez foiré ma toute première séance parce que le retour était tel que j’ai eu du mal à stabiliser a 4:55…! J’étais plutôt autour de 4:45, et le tout avec une FC autour de 155/160bpm : sur le papier, c’était largement tenable. Très surpris, donc, par ces chaussures qui sont selon moi un bon gros 5/5 au Flal Crash Test.

En gros, la tenue de route est parfaite, le confort est bien présent, le retour d’énergie est réel et en plus les couleurs sont globalement canon chez Hoka et chaque petits détails apporte son petit + esthétique.

Hâte de les tester sur + longue distance, déjà sur un semi pour commencer… parce qu’après une petite centaine de kilomètres, on voit quelque marques d’usages sur l’extérieur de la semelle… je ne dis pas que ça me fait flipper sur leur capacité à endurer 600 bornes mais… disons que je me pose la question.

  • Prix : 150€
  • Poids : 220g en moyenne (pour une taille 43)
  • Durabilité : Je pense qu’on peut tirer ces chaussures à 600/700km max suivant le poids du coureur
  • Amorti : Confortable grâce à la couche intérieur de mousse EVA moulée
  • Relance : L’ajout d’une 2eme couche de mousse EVA, plus ferme, permet une belle relance
  • Drop : 5mm, petit drop pour une foulée un peu plus « naturelle »
  • Le petit + : Chaussures végan… ça vaut ce que ça vaut, mais ça compte un petit peu !
  • Note : /5
  • Lien : I-Run | Alltricks

Test de la Garmin Forerunner 965

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La dernière née de chez Garmin, sortie en même temps que la Forerunner 265 (dispo ici ou ici aussi, mais que je n’ai jamais testé), a la particularité d’avoir la fonction de navigation (avec toutes les fonctionnalités liées comme le retour au point de départ, la découverte de parcours, etc) comparé à sa petite sœur. Sinon, c’est globalement les mêmes montres sur les fonctionnalités basiques qu’un sportif attend.

Les fonctionnalités, on y viendra… Parlons d’abord de la montre elle même !

On est sur une montre top de gamme ! Et ce qui marque le plus, bien entendu, c’est le magnifique écran AMOLED et son verre en DX Corning Gorilla (si Garmin le dit…) dont la définition est assez folle il faut bien l’avouer : 454×454 px. La lisibilité, notamment et surtout, en mode carte s’en trouve largement améliorée comparée à la précédente gamme. C’est ici la vraie GROSSE différence en comparaison de sa petit sœur. De plus, autour de l’écran, la présence de cet anneau de protection en titane accentue la solidité globale de la montre (et le titane évite d’ajouter trop de poids).

Un joli bracelet bi-ton accompagne cette montre, bracelet de 22mm dans les standards donc de chez Garmin, en matière silicone qui semble de bonne facture et plutôt résistant ! Il peut être remplacé par un quickfit au besoin (attention à la facture cependant…)

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Passons aux capteurs maintenant…

Parce que rien ne permet vraiment de différencier physiquement la génération précédente de celle ci sur l’arrière. Toujours ce gros capteur SpO2 & FC optique + la borne de charge propriétaire Garmin… Du classique de classique.

Les fonctions qui la font diverger de la version précédente ne sont pas légion… outre l’écran AMOLED et la lunette en titane dont j’ai parlé plus haut, 2 fonctions logicielles ont été intégrées à la 955 par mise à jour du firmware : le ratio de charge d’entraînement et les dynamiques de course au poignet sans avoir besoin de l’accessoire adéquat (le HRM pour ne pas le citer)… Donc maintenant, plus vraiment de différence !

Suffisant pour faire un choix ? Peut-être pour les possesseurs de la 955 qui n’ont aucune raison de passer sur cette version… Mais pour ceux qui ont de vieilles version arrivant en bout de course et qui veulent passer sur une magnifique montre avec écran AMOLED (et qui ont le budget…), alors là c’est définitivement un grand oui.

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  • Prix : 649€
  • Poids / taille : 52g
  • Autonomie : en mode montre connectée non sport, environ 20j jours… en mode GNSS, 30h (GPS seul)
  • Variantes : seulement sur des coloris (bracelet gris avec anneau gris ou bracelet jaune avec anneau noir)
  • Profil sport : running (extérieur ou tapis), vélo (vtt, gravel, vélo d’appartement, etc), tennis/padel (pas de squash ou badminton), natation (piscine ou nage libre), marche, rando, duathlon, triathlon, navigation…
  • Multisport : oui
  • Note : /5
  • Lien : I-Run | Decathlon | Alltricks

 

Test des Kiprun KD900X

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Il me fallait des chaussures de compétition car, entrainement après entrainement, je me voyais progresser… et après avoir gouté une fois à la compétition, je me suis dit « go, essaie pour les 10km » ! C’est alors que je me suis tourné vers Decathlon, une fois encore, pour mes chaussures.

Je dois dire que, malgré ce qu’on peut aujourd’hui encore penser de Decathlon, ils titillent allègrement les grands de ce sport en proposant des chaussures légères, sobres mais jolies, et possédant une plaque de carbone permettant une énorme relance (pour peu qu’on y mette un max de puissance à chaque appui).

Donc, bien que peu dispo au lancement de ce produit, j’ai réussi à m’en procurer une.
Premier test intéressant. On sent que la bête est rigide ! Elle est ultra légère, elle est très colorée (et ça c’est cool !) et franchement, le max a été mis sur la sobriété ! Aucune fioriture qui ajouterait quelques grammes.

Vous le voulez, vous l’aurez : et alors, cette plaque carbone ??

Pour être franc, je suis loin d’être un pro runner ! Mais j’ai assez de puissance dans les jambes pour y voir un réel intérêt. Pas tant pour aller grapiller des secondes sur un 5km ou sur un 10km… mais plutôt sur ma capacité à rester à une allure élevée sur ces distances en dépensant moins d’énergie qu’avec des chaussures dîtes « classiques ».

Derrière ces chaussures, y’a une histoire que j’ai lu avec ferveur parce qu’elle est intéressante. Maintenant, Decathlon fait appel à des acteurs de chaque domaine (Gaël Monfils dans le tennis ou Yoann Kowal dans le cas de cette chaussure)

Toujours derrière la conception, il y a la mousse… Decathlon s’est associé à une entreprise Française (cocoricooo) et je trouve vraiment ça cool de faire bosser ce genre de société ! C’est donc Arkema qui a travaillé avec l’enseigne bleue pour co-développer cette mousse « VFOAM » (en pebax), ultra confortable mais très légère et avec un bon retour d’énergie.

Niveau technique de course, mon meilleur temps sur 10, à l’heure où j’écris ces lignes, ce n’est pas avec ces chaussures mais avec les KS900 que je l’ai fait… Et pour cause : je n’ai pas encore envoyé un 10 lourd avec ces carbones. Je compte le faire dans les prochaines semaines ! Et je verrai si je gratte autant, ou pas…

Mon avis global : une vraie paire de carbone, à un prix LARGEMENT contenu en les comparant à des Vaporfly par exemple… Et pour 1000km annoncés (bon ça j’en doute honnêtement), je dis oui !

  • Prix : 150€
  • Poids : 225g en moyenne (pour une taille 43)
  • Durabilité : Annoncée pour 1000km, je conseillerai de ne pas forcément monter à cette distance… mais Decathlon l’assure, au moins 1 de leurs testeurs est monté à 1500km…
  • Amorti : Etonnement confortable… mais comme toutes les chaussures à plaque carbone, elle est très rigide et à faible régime, elle peut tirer violement sur les tibias
  • Relance : C’est bien évidemment son point fort grâce à la plaque carbone
  • Drop : 8mm, le bon compromis
  • Note : ★/5
  • LienDecathlon

Test des Kiprun KS900

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Après avoir passé les 600km sur mes KSLight et avoir acheté des chaussures de compétitions (sur 10km), j’ai voulu des chaussures permettant de faire mes entrainements mais également de faire des courses sur longues distances (plutôt semi marathon) et j’ai décidé de rester chez Decathlon en prenant ces Kiprun KS900.

Premier contact : c’est immédiat, on se sent comme dans un chausson ! La chaussures est confortable, elle est bien rembourrée (notamment au niveau du tendon d’Achille) et on sent que l’amorti est là… Tu marches sur un nuage. Métaphoriquement, bien sur 😉 Cette mousse, c’est de la MFOAM développée par l’entreprise. Un savoir-faire qui est maintenant maîtrisé et ça c’est top.

Deuxième sensation : les lacets. C’est débile, je sais ! Mais j’ai eu tellement de soucis au début avec mes KSLight avec mes lacets qui se défaisaient… J’ai du faire du double nœuds avant chaque départ ! Sérieux… Bah fini avec ces KS900. On a enfin de bons lacets !

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On est bien sur de la KS (stabilité, toi même tu sais si t’as lu le test sur la KSLight) donc assez large et bien stable sur route mouillée. En entraînement c’est le top.

Alors oui, c’est Decathlon… Je connais l’image que cette enseigne peut avoir auprès d’un public disons… exigeant ! Mais elle a tellement travaillé, notamment sur les chaussures, ces derniers années, qu’ils titillent sans problèmes les géants du domaine ! A des prix incroyables. Et moi qui suis un utilisateur fréquent, je peux le certifier. Ces chaussures sont canons, elles sont autour de 100€, et elles tiendront environ 700 ou 800km… Votre budget vous dira merci 😉

  • Prix : 100€
  • Poids : 256g en moyenne (pour une taille 43)
  • Durabilité : Annoncée pour 1000km, je ne saurai que trop conseiller de réduire d’environ 20%/25%, surtout si vous ne faites globalement que de la route/bitume (ce qui est largement acceptable comparé à d’autres marques)
  • Amorti : Ultra confortable ! Globalement, la chaussures est un chausson !
  • Relance : Ce n’est pas son point fort, mais elle se défend sur ce domaine
  • Drop : 8mm, le bon compromis
  • Note : /5
  • Lien : Decathlon

Test de la Garmin Venu 2

J’ai acheté cette montre en voyant que le running était une activité qui me plaisait et dans laquelle je commençais à m’améliorer. Puis, en creusant plusieurs articles, j’ai vu l’intérêt de certains types d’exercices et pas seulement de courir pour courir (ce qui est top, mais dans mon cas ça devenait monotone)… Or, mon ancienne montre (une vieille Xiaomi de plus de 6 ans) était largement limitée pour continuer ma progression et trouver un nouveau souffle ! La Venu 2 a été toute trouvée pile au moment de 2 différentes promotions (Garmin + le site marchand)

La montre est canon… Ça c’est certain ! Le style est sobre, mais très classe. L’écran est superbe et l’AMOLED apporte une vraie touche, c’est indéniable. C’est une montre résolument lifestyle mais qui devient sans aucun soucis une vraie montre de sport (et dans mon cas montre de running)

Car derrière, il y a tout l’écosystème Garmin et c’est là que la différence se fait. Garmin permet de créer des entraînements, voir de lancer garmin coach (pas dans mon cas). Je me crée mes entraînements, je les envoie dans la montre, et au moment de lancer ma sortie je précise juste quel entraînement je veux charger et c’est parti : à chaque fin de fractions / de récupération, elle vient vibrer les timings ou les allures (en dessus ou en dessous de l’allure cible). La partie fractionné est alors en route 😉

Niveau capteurs, c’est bien mais pas top… Les intervalles pour prendre son allure est peut être trop large… le capteur de FC n’est pas génial et, bien qu’il ne s’emballe jamais, il reste un capteur optique… et rien ne remplacera un capteur ECG (dont je parlerai plus tard).

En bref, une très belle montre du quotidien qui se transforme vraiment en montre sportive grâce à l’écosystem garmin ! Elle reste robuste, avec son verre en gorilla 3 et son bracelet silicone solide (et en version noire, vendue également avec un bracelet cuir noir/rouge sublime) : c’est bonne montre sport/lifestyle pour ceux qui ne veulent pas une multitude infinie de mesures et de stats incompréhensibles !!
Elle restera néanmoins limitée pour les gros runners qui veulent une vraie réactivité des capteurs (d’allure, notamment) car en fractionné, elle montre vraiment ses limites…

  • Prix : entre 300 et 400€ suivant les promo
  • Poids / taille : 49g en 45mm
  • Autonomie : en mode montre connectée non sport, environ 8/10 jours… en mode full GPS, plutôt 6/8h
  • Variantes :
    – Venu 2s de 40mm qui est la version small de la Venu 2
    – Venu 2sq de 40mm qui est la version « musique »
    – Venu 2s plus de 43mm avec fonctions vocales (répondre aux téléphone, écrire des sms, etc)
  • Profil sport : running (extérieur ou tapis), vélo (vtt, gravel, vélo d’appartement, etc), tennis (pas de squash ou badminton), natation (plutôt bonne en piscine), marche, rando…
  • Multisport : non
  • Note : /5
  • Lien : I-Run | Amazon

Test des Kiprun KSLight

KSLight

Suite à plusieurs mois de course à pied avec des chaussures premier prix, je me suis lancé dans des vraies chaussures de running, j’ai nommé les KSLight de Kiprun (marque Decathlon). Dans le naming Decathlon, le « S » de KS signifie « stabilité » : une chaussure un peu plus large, plus confortable et permettant une stabilité sur route qui est supérieur à leurs modèles « D » signifiant dynamisme (en gros, une KD typée chaussure de course vs une KS plutôt typée chaussure d’entraînement)…
Voilà pour l’étude du naming, passons à la suite !

Sur le papier, elles avaient tout pour me convenir : je suis assez novice à ce moment de l’achat, et je ne connais encore rien en drop, en amorti ou encore en relance ! Donc je me tourne vers ce modèle qui n’est ni trop cher, ni premier prix…

Sur le coup, lors de ma première sortie, j’ai plutôt de bonnes sensations ! L’amorti est sympa, assez confort et je n’ai aucune douleur aux mollets ou aux tibias. Je m’en sors bien mais je sens qu’il y a un truc qui me gène ! Les lacets ? non… la largeur ? non… Le poids ! C’est plutôt lourd comme chaussures, donc rapidement je me dis « mec, faut que tu prennes 1 paire pour les entraînements et 1 paire pour la course »… Ce que je ferai plus tard !

Arrive alors ma deuxième sortie avec ces chaussures et là … c’est le drame ! blessure au bout de 3km. Diagnostique : c’est un syndrome de l’essuie-glace… Je me dis quand même que soit je suis un énorme poissard (pas impossible), soit ce sont les chaussures… mais une 3eme solution semble plus probable : j’ai couru pas mal de temps avec des chaussures premier prix qui reste une très mauvaise idée pour qui veut persister dans ce sport ! Ce ne serait donc pas les KSLight qui m’auraient posé ce problème, mais l’accumulation de sorties avec des chaussures bas de gamme. Le résultat est le même : j’ai une course dans moins de 1 mois et je me blesse…

KSLight2

Au final j’ai quand même couru avec ces chaussures, avec une blessure au genou et donc très peu d’entraînement, et franchement elles m’ont beaucoup plus (toujours le poids mis de coté bien sur…). Ce ne sont pas des chaussures haut de gamme, ce ne sont pas des bas de gamme. On est dans une moyenne, elles restent très confortables et c’est ce qui compte. Je m’en sers d’ailleurs encore de temps en temps quand je vais faire un petit jogging un midi car je les ai remplacé par des très bonnes chaussures en tant que paires principales (chaussures dont je reparlerai plus tard !).

  • Prix : à l’époque, c’était environ 80/90€ mais c’est un produit qui n’est plus vendu… le peu de paire que l’on peut encore trouver est autour de 50€ (mais attention à la dispo, c’est un produit arrêté)
  • Poids : 290g en moyenne (pour une taille 43)
  • Durabilité : Annoncée pour 1000km, je ne saurai que trop conseiller de réduire d’environ 20%/25%, surtout si vous ne faites globalement que de la route/bitume (ce qui est largement acceptable comparé à d’autres marques)
  • Amorti : Plutôt confortable, bien que ce ne soit pas le meilleur que j’ai pu tester
  • Relance : pas folle surtout
  • Drop : 10mm, ce qui est aujourd’hui énorme
  • Note/5
  • LienDecathlon